Hanches et mains nous étions, sous les frondaisons... la marche namba , guidant corps à cœur nos pas... un regard tout de vert vêtu, mais point moussu... au contraire! Vif, rieur, accueillant, recevant... soleil et vent en compagnonnages, brume jouant avec les nuages... se relier, se sentir guider, porter par le groupe, restons collés...dos plein, poitrine ouverte, mains vives, trésors… reconnaître merci merci !
Marie-Elisabeth
Arbres et rochers étroitement enserrés, on ne sait lequel soutient l'autre, sous la bienveillance de la mousse. Les discrètes fleurs des pâturages réclament qu'on se rapproche du sol pour contempler leur délicatesse. La brume vagabonde efface, dévoile, cache, révèle. Avez-vous vu ? Ah non, ça n'existe plus. Pour un temps. Une sonnaille tinte... ou un rire de lutin ?
C'était une belle journée. Merci.
Marie-Annick
Les pieds glissants sur le doux chaos du chemin,
le tonique de la pente appelant le bassin,
l'air de l'altitude irriguant la poitrine heureuse et essouflée,
les mains et les bras admiratifs et jaloux de la nonchalance vivace des ramures,
les sens remplis de verts, de bruns et de bleus,
l'esprit minéral aspirant à la légèreté des sommets, dissolvant la brume organique des pensées,
nous avons rejoint la vaste lumière de la crête en compagnie des scarabées, de l'écho cuivré des troupeaux porté par le vent, et des souffles amis calmes et enjoués.
Merci à toutes et à tous.
Merci Bernard et Marette
Jean-Marc
Nous nous exerçons à la marche Namba, reliant mains et hanches, guidé par le dos… ayant peu d’expérience dans cette pratique, j’y met beaucoup d’efforts pendant la plus grande partie de la marche. Cela ne me permet pas d’être pleinement dans l’accueil de ce qui m’entoure, accueil qui demande un relâchement… Mais par moment, les éléments m’envahissent : un sentiment de verticalité au milieu des arbres, une grande ouverture sous le ciel, un enracinement qui remonte de la terre alors que j’arpente un sentier abrupt, une connexion au groupe … et pour quelques instants je m’efface et baigne dans ce qui m’entoure.
Merci pour cette journée en conscience
Mathieu